Haute-Loire ardéchoise !

Le récit de notre semaine de randonnée dans les monts du Vivarais en septembre : cliquez  ici

La passerelle des gorges du Lignon à St Maurice du Lignon

la plus longue

La plus longue passerelle himalayenne  de France avec ses 268 m de long, la Passerelle des Gorges du Lignon nous tendait ses bras pour commencer cette semaine … Oserions-nous la franchir suspendus 78 m au-dessus de la rivière Lignon  ?…

 

Sentiers partagés !

Notre rayon d’action raccourci nous a quelque peu éloigné des secteurs sauvages. Mais savez-vous que nos sentiers préférés sont appréciés par d’autres … usagers ?

Chaîne vidéo “Vies à Vies”

Voyez cette info trouvée sur la page facebook de Vienne-Nature, (une association basée à Fontaine le Comte), et le lien proposé d’une chaîne vidéo spécialisée :

“Les sentiers de randonnée suivis par les humains sont, la nuit venue, aussi largement fréquentés par différentes espèces animales. Elles tirent profit de ces sentiers ouverts pour se déplacer plus facilement en forêt lors de leur recherche de nourriture. Mais le tracé de ces sentiers constitue aussi pour elles un repère pour s’orienter. Certains grands arbres ou troncs couchés, qui sont pour nous de simples détails du paysage, sont pour ces espèces de véritables balises qu’elles utilisent pour se représenter la « carte » de leur territoire. Par ordre d’apparition : écureuil,  mulot, fouine, genette, blaireau, renard, loutre.

Ces animaux sauvages et libres ont été filmés dans leur milieu naturel à l’aide de caméras à déclenchement automatique, à proximité d’une grande ville du Sud de la France.”

Pour voir la vidéo (3 mn 30) : Sentiers partagés

Michel

Bye bye l’hiver !

D’habitude, l’hiver est marqué au sein de notre club par un rendez-vous pyrénéen, notre sortie collective de marche avec raquettes. Ce moment est unique : il n’arrive qu’une fois par an, et il rassemble les aficionados de cette pratique singulière ! Il est aussi un rendez-vous où le côté sportif est aussi fort que la joie, les jeux (si si !) et les rires ou l’ambiance de ce week-end particulier !

Cette année, point de déplacement dans les Pyrénées ! …

Pour retrouver ces plaisirs uniques, pas d’autre solution que de s’organiser en solo ! La montagne a vu beaucoup de sportifs même en l’absence des remontées mécaniques. Parions que, au vu des stocks de matériel vides des loueurs, beaucoup auront découvert la pratique de la marche en raquettes …

En l’absence d’un article relatant ce moment, acceptez donc que je me contente d’une publicité …

Nous aimons la pratique de la marche avec raquettes, mais savez-vous que les fabricants travaillent à nous proposer un nouveau matériel ?

Les nouvelles raquettes par “La fédération française de la retraite sportive”

Voici une vidéo dont je ne suis pas l’auteur … qui nous présente un test des raquettes « snowshoes » EVVO fabriquées par … Michelin ! Cliquez sur ce lien : Marcher sur la neige

Pas d’avis, ni d’intérêts sur la question, ne voyez là qu’un intermède distractif !

Michel

Bêlements et encorbellements sur le Causse Méjean !

Fin août, une semaine de randonnées dans les Gorges du Tarn

Petit préambule : Pour cause de covid, c’est le premier séjour 2020 de notre association. Nous sommes 23 sociétaires d’» Au Détour Du Chemin », pour cette sortie, bien décidés à affronter les escarpements des Gorges du Tarn (tout en respectant les gestes barrières, évidemment …)

1er jour, arrêt au Canyon de Bozouls

Rendez-vous est donné au village de Bozouls pour une randonnée au cœur du « Trou  de Bozouls ». Depuis le belvédère, une vue plongeante nous est offerte sur le canyon. Nous avons donc plongé pour une balade en contrebas. Une cascade haute de 13 m, le quartier du château avec son église romane Sainte-Fauste et le sentier botanique avec des passerelles qui offrent de nouvelles sensations sont proposés.

7 km et 3 h de marche pour cette randonnée (dénivelé de 268 m).

Le soir, arrivés au gîte à Hielzas et après quelques hésitations, tout le monde a pu se loger et le séjour concocté par notre équipe de choc a vraiment commencé.

Dimanche 30/08: Randonnée de Roques Sainte-Marguerite à Montpellier-Le-Vieux

Partis de la Roque Sainte-Marguerite, il fallut monter aux Rochers de Roques Altès, descendre dans le ravin du Riou, pour rejoindre la Bresse et atteindre le Chaos de Montpellier le Vieux. La Cité des Pierres à Montpellier-le-Vieux est un site naturel classé surplombant les gorges de la Dourbie où l’explorateur Edouard Alfred Martel a imaginé des noms pour ces différents monolithes : l’éléphant, la reine Victoria, le Sphinx….

Au cours de cette journée, nous avons pu admirer ces bâtisses aux toits de lauzes répertoriés à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de France.

16 km et 6 h de marche avec un dénivelé de 860 m.

Lundi 31/08 : Le Roc des Hourtous

Partis tôt du village de Rieisse, sur le plateau du Méjean, nous assistons au bal des vautours s’ébrouant au petit matin. Combien étaient-ils ? 10, 20, 30, 40 ? Pure magie que de voir ces magnifiques oiseaux planer au-dessus de nos têtes ou juste à notre hauteur … Ce sera notre première rencontre avec les vautours, il y en aura d’autres tout aussi magiques.

«Descente technique» bien raide du Roc des Hourtous vers La Malène où la pause pique-nique sur les rives du Tarn a été la bienvenue. Après une descente, bien sûr, s’impose une remontée, par un sentier escarpé dans la forêt. Original ce soir-là : l’achat de belles salades et d’œufs chez l’habitant.

12 km et 5 h 30 de marche pour cette randonnée avec un dénivelé de 660 m.

Mardi 1/09 : Visite de la maison des vautours

Cette seconde rencontre avec les vautours nous permet de mieux approcher ces grands oiseaux de 2,80 m d’envergure pour le vautour fauve par exemple. La visite est instructive et enrichissante.

La journée continue dans les coteaux qui surplombent la vallée.  Le sentier chemine le long des corniches du Tarn pour aller vers deux villages troglodytes, accessibles uniquement à pied, Eglazines et Saint-Marcellin. Imaginez la vie isolée des habitants et l’émotion qui saisit face à ce calme et cette tranquillité sous les falaises du Sauveterre. Panorama grandiose !

15 km et 5 h 30 de marche, un dénivelé de 670 m.

Continuer la lecture de « Bêlements et encorbellements sur le Causse Méjean ! »

Là-haut, sur la montagne …Ou en langage local : arriba !

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Dans le silence étouffé d’une neige immaculée, je trace dans cette poudreuse inviolée la piste qui me mènera au sommet. L’effort est intense mais atténué par le froid piquant de ce bel hiver pyrénéen …

… Soudain, le réveil me sort de ce rêve hivernal … !

Où suis je ? Quel jour sommes nous ?

Mes yeux essaient de percer la pénombre. Mes oreilles perçoivent, à mes côtés, un léger ronflement.

Ça y est. Tout me revient. Je suis aux Moulins d’Isaby, dans les Hautes-Pyrénées, et nous sommes le 8 février 2020. Le week-end Raquettes tant attendu depuis un an est enfin arrivé. Tout à l’heure, après un copieux petit-déjeuner servi par Jeannine LATAPIE, notre hôtesse, je vais retrouver les 24 autres passionné(e)s et nos 2 guides : Stéphane “Arriba” et Julien, qui remplace Damien, empêché cette année, et nous partirons en altitude retrouver les belles images de mon rêve.

Les copains : OK

Le petit-déjeuner : OK

Les guides : supers comme d’habitude, et Julien le petit nouveau est dans le même état d’esprit d’écoute et d’humour. Tout laisse à penser que ça ne sera pas triste cette année encore !

Mais c’est hélas à peu près tout … si je puis dire !

Effets d’un réchauffement climatique ou phénomène exceptionnel et épisodique, la neige n’est pas présente. Il a fallu que les guides se creusent les méninges pour nous trouver des versants encore enneigés, hauts en altitude, pour que nous puissions pratiquer la marche avec raquettes. Ils nous sauvent une fois de plus !

Samedi, nous voici au-dessus de la station de GAVARNIE, sur les flancs du Pic de Lary. La neige craque sous les raquettes et la vue sur la Brèche de Roland (dont la légende nous fut comptée par Stéphane) est vraiment magnifique. Pique-nique au soleil sur un balcon enneigé grandiose et unique !

Dimanche, c’est sur les hauteurs d’HAUTACAM que nous évoluons. Même douceur, même neige croûtée. Il nous a quand même fallu abandonner les raquettes pour achever l’ascension finale du Pic de Barran, exposé au soleil, et grimper à 1982 mètres. Retour en « mode premium », jusqu’aux genoux dans les bruyères callunes !

Certes, les conditions hivernales n’étaient pas au rendez-vous mais la météo fut excellente, et le plaisir de parcourir ces crêtes et sommets toujours intense. La grâce des Pyrénées intacte quoi … !

Seules quelques ampoules « monstrueuses » viendront gâcher la randonnée de notre motard de service …

Et que dire des soirées. La nouvelle formule avec un repas de clôture le dimanche soir fut manifestement très appréciée par les participants. Un coup d’essai transformé !

Coté sportif, voici nos exploits :

SAMEDI : 7,5 km, 6 h 20 de rando, et un total de 648 m de dénivelé positif.

DIMANCHE : 10,7 km sur 7 h 07 avec 660 m de dénivelé positif.

Et comme le préciserait Stéphane : « BRAVO les enfants, je suis fier de vous !!!! »

Christophe P

Pour voir quelques photos, c’est ici :

Rando raquettes / Pyrenees-2020

Breizh rando !

Une rando entre ajoncs et goélands …

Pour cette rando de début mai 2019, les organisateurs du club avaient décidé de nous mener en bateau !

Ce petit matin printanier, nous nous rassemblons donc à Quiberon pour embarquer dès que possible sur le navire qui fait la liaison avec BELLE-ILE.

Passées les inquiétudes préalables, la traversée se fit sans histoires, « Beau temps, mer belle » …

Arrivés au Palais, récupération des sacs et cheminement dans le port à la queue leu leu. « Tiens, il manque quelqu’un … où est-il resté » ? En rade sûrement …

Tout rentré dans l’ordre et le bus -il ne rentre pas en ville ! – enfin atteint, nous voilà partis vers notre gîte, à Bangor. Sitôt installés, première découverte sous le soleil, avec une marche attendue par tous. On se fond dans la lande en s’extasiant sur les couleurs des fonds marins.

Sur une île, on tourne en rond ! Sur Belle-Île, 5 jours sont nécessaires pour en faire le tour, dame, c’est un grand rond… Ainsi, chaque matin, c’est un nouveau secteur que nous découvrons en empruntant le chemin côtier, qu’on appelle « chemin des douaniers ». Vers le sud, vers le nord, vers l’est …

Une île bretonne, à première vue, c’est pas montagneux … Pourtant, en suivant ses côtes, on doit passer autant de temps à descendre qu’à monter ! En effet, le plateau de l’île est assez élevé et on doit franchir les criques, les bras de mer, les vallées des ruisseaux qui entaillent et modèlent la côte.

Porz Coton, les fameuses Aiguilles, le fort de Sarah Bernhardt, la Pointe des Poulains, le petit port de Sauzon, on a déjà entendu cités tous ces lieux : on les découvre enfin. Les hautes falaises (71 m) et les roches découpées de port Coton frappent par leur sauvagerie !

Les paysages sont variés, tantôt grandioses, majestueux, tantôt havres de paix, dans leur écrin vert et jaune. Les fleurs ont l’éclat du printemps : jaune des ajoncs, blanc des asphodèles, rose des lychnis et multicolores pour les griffes de sorcières qui poussent ici et là, sur les pentes escarpés des falaises du sud.

Ce soir, c’est fête, puisqu’un crêpier vient nous préparer sur place un repas de crêpes et galettes de blé noir ! Et on y reviendra souvent, les palais sont conquis !

Moment inoubliable encore avec l’arrivée impromptue de 3 authentiques Bigoudènes qui nous entraînèrent dans une ronde -un « an dro » – au son des binious et bombardes. La marche n’a jamais empêché de rire …

Après ces cinq jours de plaisirs physiques, nous aurons presque fait le tour complet et découvert cette île qui mérite bien son nom.

Le temps clément n’a pas été une réelle surprise, et nous laisserons tous les faisans de l’île et ses coucous chanteurs pour une dernière traversée, tout sourires cette fois et les visages heureux. Une bien belle rando en terre bretonne !

Kénavo  Belle-Île en mer !

… Marie-Galante   Saint-Vincent   Loin Singapour   Seymour Ceylan …

Michel Q