Tours et détours sur les chemins d’Armorique

Notre traditionnelle rando de rentrée nous emmenait cette année faire le tour de la Presqu’île de Crozon.

Le premier rendez-vous pour la pause de midi était la vieille cité de Locronan, en Finistère. Ses ruelles pavées, ses vieilles façades de pierre ouvragée, son ambiance du XVIII è siècle et aucun poteau électrique – merci Mr Polanski qui les « effaça » pour son film « TESS  » ! Et pour goûter au « kouign aman », littéralement « gâteau au beurre », incomparable.

Après cette pause réconfortante, il restait à rejoindre notre camp de base central, un grand gîte à Argol.

Notre première découverte commence par le pied nord de la presqu’île : Roscanvel, au loin l’Île Longue et les installations qui abritent les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins.

Par les petits chemins creux, nous gagnons la Pointe des Espagnols, promontoire massif et élevé qui domine le Goulet et le port de Brest, en face. Nous allons cheminer le long de la côte en restant sur les hauteurs, parmi les nombreux vestiges des casemates allemandes disséminées sur ces pointes. Pique-nique au lieu le plus haut « face à la mer », un superbe point de vue où tutoyer les goélands !

La rando s’étire jusqu’au curieux fort militaire, puis aux ruines du Fort de la Fraternité (un symbole ?) par le GR 34 camouflé par les buissons épineux. Incroyable, au loin la silhouette d’un sous-marin nucléaire ! Belle journée chaude – hé oui, le temps est splendide – qui appelle à se désaltérer, tous réunis autour d’une bière réparatrice.

Ce deuxième jour, nous tournons le dos à la mer pour une journée autour du Menez Hom, la montagne locale, altitude 329m. Départ depuis le petit port de Trégarvan le long de l’Aulne. La montée sera progressive et à découvert sous le chaud soleil. Point de vue à 360 °. Pique-nique heureusement sous l’ombre des arbres et retour en version campagne bien verte. Au loin, une kyrielle de parapentes se remarque car ils restent élevés dans le ciel en profitant de quelques ascendances thermiques.

Au menu du soir, nous innovons avec un délicieux plat régional, le Kig ha Farz qui régalera toute l’assemblée ! Quelques femmes en coiffes locales se joignent à nous pour pousser la chansonnette … Continuer la lecture de « Tours et détours sur les chemins d’Armorique »

Le demi tour du Cotentin

Randonnée sur le GR 223 – le Tour du Cotentin, du 14 au 26 mai 2022

En 2019, un premier groupe avait déjà randonné sur ce GR 223 le long du littoral de Normandie, sur la côte ouest. Deux années plus tard, nous voici prêts à poursuivre notre périple. Nous avons rejoint le lieu-dit Le Rozel, aux Pieux, avec la Malle Postale, après avoir laissé nos voitures au parking d’un camping de Pontorson.

Au programme, 11 étapes, de 18 à 30 km quotidiens, pour rejoindre au final le Mont Saint-Michel. Chaque soir un hébergement différent : campings, hôtels, chambres d’hôtes ou Centre de vacances. L’accueil y fut toujours agréable et chaleureux.

Pendant le Tour du Cotentin 2022

Le paysage, très différent de celui de notre 1ere édition, nous a permis de marcher dans les dunes, Coutainville, Hauteville, Les Mielles, sur des chemins sablonneux, de longer les digues, de contourner les havres, petits ports naturels, situés à l’embouchure d’un fleuve (St Germain sur Ay, Lessay, La Vanlée) pour accéder aux différents caps comme le cap de Carteret, la pointe du Banc, la pointe d’Agon ou la pointe rocheuse du Grouin, mais aussi de passer dans les prés salés chers aux moutons du même nom.

Les petits villages traversés ne manquent pas de caractère, avec beaucoup de rosiers et de rhododendrons aux couleurs flamboyantes. On n’oublie pas un arrêt au lavoir de la Mère-Denis à Barneville, où, entre nous, je n’y ferais pas ma lessive… Les marées basses en bord de plage étaient très appréciées pour tenter de ramasser quelques huîtres… Ou admirer les cabanes de plage si colorées sur la dune de Gouville.

Tour du Cotentin 2022 ~ Gouville

La première semaine se fit sous le soleil. Nous avons pu agréablement visiter la partie historique de Granville et le jardin de Christian Dior. Le temps changea ensuite et nous força à marcher sous une pluie fine  qui nous obligea à modifier notre circuit pour éviter un passage difficile, Carolles, un p’tit regret, même si nous avons retrouvé le GR en bord de falaise avec une surprise : au loin le Mont Saint-Michel ! Mais le chemin est encore long pour y arriver, 3 jours, soit pas moins de 60 km. Le ciel s’est découvert et nous avons rejoint Céaux après une très longue journée de rando. Très fatigués, nous avons repris des forces avec un petit verre de pommeau et la cuisine réparatrice de Michel.

Tour du Cotentin 2022

Notre dernière étape nous a conduit tranquillement sur les polders de bord de mer avec toujours le Mont Saint-Michel en point de mire, puis la piste verte à pied pour rejoindre Pontorson et notre camping du jour.

Nous ne pouvions arrêter là notre périple et nous nous devions de faire un aller-et-retour du Mont Saint Michel au rocher de Tombelaine, histoire de découvrir la baie avec un guide, temps couvert mais sans pluie.

Après 250 km dans les jambes, notre tour du Cotentin est maintenant terminé. Et pourquoi pas continuer par la Bretagne sur le GR34 ? Idée à retenir …?

par Marie-Té G

Haute-Loire ardéchoise !

Le récit de notre semaine de randonnée dans les monts du Vivarais en septembre : cliquez  ici

La passerelle des gorges du Lignon à St Maurice du Lignon

la plus longue

La plus longue passerelle himalayenne  de France avec ses 268 m de long, la Passerelle des Gorges du Lignon nous tendait ses bras pour commencer cette semaine … Oserions-nous la franchir suspendus 78 m au-dessus de la rivière Lignon  ?…

 

Sentiers partagés !

Notre rayon d’action raccourci nous a quelque peu éloigné des secteurs sauvages. Mais savez-vous que nos sentiers préférés sont appréciés par d’autres … usagers ?

Chaîne vidéo “Vies à Vies”

Voyez cette info trouvée sur la page facebook de Vienne-Nature, (une association basée à Fontaine le Comte), et le lien proposé d’une chaîne vidéo spécialisée :

“Les sentiers de randonnée suivis par les humains sont, la nuit venue, aussi largement fréquentés par différentes espèces animales. Elles tirent profit de ces sentiers ouverts pour se déplacer plus facilement en forêt lors de leur recherche de nourriture. Mais le tracé de ces sentiers constitue aussi pour elles un repère pour s’orienter. Certains grands arbres ou troncs couchés, qui sont pour nous de simples détails du paysage, sont pour ces espèces de véritables balises qu’elles utilisent pour se représenter la « carte » de leur territoire. Par ordre d’apparition : écureuil,  mulot, fouine, genette, blaireau, renard, loutre.

Ces animaux sauvages et libres ont été filmés dans leur milieu naturel à l’aide de caméras à déclenchement automatique, à proximité d’une grande ville du Sud de la France.”

Pour voir la vidéo (3 mn 30) : Sentiers partagés

Michel

Bêlements et encorbellements sur le Causse Méjean !

Fin août, une semaine de randonnées dans les Gorges du Tarn

Petit préambule : Pour cause de covid, c’est le premier séjour 2020 de notre association. Nous sommes 23 sociétaires d’» Au Détour Du Chemin », pour cette sortie, bien décidés à affronter les escarpements des Gorges du Tarn (tout en respectant les gestes barrières, évidemment …)

1er jour, arrêt au Canyon de Bozouls

Rendez-vous est donné au village de Bozouls pour une randonnée au cœur du « Trou  de Bozouls ». Depuis le belvédère, une vue plongeante nous est offerte sur le canyon. Nous avons donc plongé pour une balade en contrebas. Une cascade haute de 13 m, le quartier du château avec son église romane Sainte-Fauste et le sentier botanique avec des passerelles qui offrent de nouvelles sensations sont proposés.

7 km et 3 h de marche pour cette randonnée (dénivelé de 268 m).

Le soir, arrivés au gîte à Hielzas et après quelques hésitations, tout le monde a pu se loger et le séjour concocté par notre équipe de choc a vraiment commencé.

Dimanche 30/08: Randonnée de Roques Sainte-Marguerite à Montpellier-Le-Vieux

Partis de la Roque Sainte-Marguerite, il fallut monter aux Rochers de Roques Altès, descendre dans le ravin du Riou, pour rejoindre la Bresse et atteindre le Chaos de Montpellier le Vieux. La Cité des Pierres à Montpellier-le-Vieux est un site naturel classé surplombant les gorges de la Dourbie où l’explorateur Edouard Alfred Martel a imaginé des noms pour ces différents monolithes : l’éléphant, la reine Victoria, le Sphinx….

Au cours de cette journée, nous avons pu admirer ces bâtisses aux toits de lauzes répertoriés à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de France.

16 km et 6 h de marche avec un dénivelé de 860 m.

Lundi 31/08 : Le Roc des Hourtous

Partis tôt du village de Rieisse, sur le plateau du Méjean, nous assistons au bal des vautours s’ébrouant au petit matin. Combien étaient-ils ? 10, 20, 30, 40 ? Pure magie que de voir ces magnifiques oiseaux planer au-dessus de nos têtes ou juste à notre hauteur … Ce sera notre première rencontre avec les vautours, il y en aura d’autres tout aussi magiques.

«Descente technique» bien raide du Roc des Hourtous vers La Malène où la pause pique-nique sur les rives du Tarn a été la bienvenue. Après une descente, bien sûr, s’impose une remontée, par un sentier escarpé dans la forêt. Original ce soir-là : l’achat de belles salades et d’œufs chez l’habitant.

12 km et 5 h 30 de marche pour cette randonnée avec un dénivelé de 660 m.

Mardi 1/09 : Visite de la maison des vautours

Cette seconde rencontre avec les vautours nous permet de mieux approcher ces grands oiseaux de 2,80 m d’envergure pour le vautour fauve par exemple. La visite est instructive et enrichissante.

La journée continue dans les coteaux qui surplombent la vallée.  Le sentier chemine le long des corniches du Tarn pour aller vers deux villages troglodytes, accessibles uniquement à pied, Eglazines et Saint-Marcellin. Imaginez la vie isolée des habitants et l’émotion qui saisit face à ce calme et cette tranquillité sous les falaises du Sauveterre. Panorama grandiose !

15 km et 5 h 30 de marche, un dénivelé de 670 m.

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Breizh rando !

Une rando entre ajoncs et goélands …

Pour cette rando de début mai 2019, les organisateurs du club avaient décidé de nous mener en bateau !

Ce petit matin printanier, nous nous rassemblons donc à Quiberon pour embarquer dès que possible sur le navire qui fait la liaison avec BELLE-ILE.

Passées les inquiétudes préalables, la traversée se fit sans histoires, « Beau temps, mer belle » …

Arrivés au Palais, récupération des sacs et cheminement dans le port à la queue leu leu. « Tiens, il manque quelqu’un … où est-il resté » ? En rade sûrement …

Tout rentré dans l’ordre et le bus -il ne rentre pas en ville ! – enfin atteint, nous voilà partis vers notre gîte, à Bangor. Sitôt installés, première découverte sous le soleil, avec une marche attendue par tous. On se fond dans la lande en s’extasiant sur les couleurs des fonds marins.

Sur une île, on tourne en rond ! Sur Belle-Île, 5 jours sont nécessaires pour en faire le tour, dame, c’est un grand rond… Ainsi, chaque matin, c’est un nouveau secteur que nous découvrons en empruntant le chemin côtier, qu’on appelle « chemin des douaniers ». Vers le sud, vers le nord, vers l’est …

Une île bretonne, à première vue, c’est pas montagneux … Pourtant, en suivant ses côtes, on doit passer autant de temps à descendre qu’à monter ! En effet, le plateau de l’île est assez élevé et on doit franchir les criques, les bras de mer, les vallées des ruisseaux qui entaillent et modèlent la côte.

Porz Coton, les fameuses Aiguilles, le fort de Sarah Bernhardt, la Pointe des Poulains, le petit port de Sauzon, on a déjà entendu cités tous ces lieux : on les découvre enfin. Les hautes falaises (71 m) et les roches découpées de port Coton frappent par leur sauvagerie !

Les paysages sont variés, tantôt grandioses, majestueux, tantôt havres de paix, dans leur écrin vert et jaune. Les fleurs ont l’éclat du printemps : jaune des ajoncs, blanc des asphodèles, rose des lychnis et multicolores pour les griffes de sorcières qui poussent ici et là, sur les pentes escarpés des falaises du sud.

Ce soir, c’est fête, puisqu’un crêpier vient nous préparer sur place un repas de crêpes et galettes de blé noir ! Et on y reviendra souvent, les palais sont conquis !

Moment inoubliable encore avec l’arrivée impromptue de 3 authentiques Bigoudènes qui nous entraînèrent dans une ronde -un « an dro » – au son des binious et bombardes. La marche n’a jamais empêché de rire …

Après ces cinq jours de plaisirs physiques, nous aurons presque fait le tour complet et découvert cette île qui mérite bien son nom.

Le temps clément n’a pas été une réelle surprise, et nous laisserons tous les faisans de l’île et ses coucous chanteurs pour une dernière traversée, tout sourires cette fois et les visages heureux. Une bien belle rando en terre bretonne !

Kénavo  Belle-Île en mer !

… Marie-Galante   Saint-Vincent   Loin Singapour   Seymour Ceylan …

Michel Q