Cette semaine de randonnée en Aubrac commence ce 30 août par un rendez-vous pique-nique au bord du lac de Renac, au nord du Cantal. Tour de la presqu’île sous les frondaisons des arbres sous un soleil de fin de vacances si agréable, en guide de mise en jambes. Avant la fin de l’après-midi, nous rejoindrons notre gîte à Cabels, Aveyron.

Le dimanche direction Thérondels, petit village tranquille de la région. Rando « vers le bas » ce matin. Au programme , aller trouver le lac de barrage de Safrans, dans les Gorges de la Truyère. Beaucoup de monde a prévu le tour de la presqu’ île locale. Joyeux pique-nique cependant, avant l’arrivée d’une petite bruine, et retour par une longue remontée en pente douce de 12 km sur un chemin forestier in-ter-mi-nable …
Ce lundi, départ vers le lac local qui émerge des brumes du matin. Nous entamons son tour complet sous un grand soleil qui se lève enfin. Un bout de route plus tard, nous voici à Cayrol où nous nous engageons dans une longue descente par un chemin boisé des plus agréables vers l‘Abbaye de Bonneval et sa congrégation de sœurs cisterciennes. Découverte de l’existence monacale auprès d’une vieille nonne pleine d’humour qui se raille de nos appréciations des dénivellés. Chocolats et recueillement en suivant une présentation vidéo de la vie au sein de l’abbaye, pour tous ! Retour sur nos pas par le même chemin qui, cette fois, remonte sans paliers vers les voitures, tout en commentant notre découverte de l’engagement monastique. Aucun candidat parmi nous…
C’est au village d’Aubrac que commence notre rando du lendemain. Plafond très bas, les gouttes nous accueillent dès le parking. La météo est sans appel … « Capes de pluie, sortez de vos cachettes » ! On prend le chemin de St Jacques de Compostelle vers St Chely d’Aubrac par un beau cheminement en vallons, puis en sous-bois. Paysage de plateaux et vaches locales dispersées dans les collines, puis longue descente dans la très jolie vallée de St Chely. Jolie marche malgré les pierres mais, sans la pluie, l’exercice n’est guère difficile et on glane des mûres.
Pour pique-niquer, quoi de mieux que le Pont des Pélerins ? Quand les gouttes s’invitent, jeux de capes de pluie qu’on enfile puis qu’on enlève pendant la longue remontée dans les bois, pour regagner le plateau. « Ven ven ven » lance Michel, en authentique garçon bouvier, le long d’un pâturage. Mais les belles vaches blondes ont peur de lui et s’enfuient. Démonstration loupée ! Plus loin, au contraire une harde de chevaux vient à nous, quémander quelques carresses. Le promeneur est-il si rare ?

Arrivée aux voitures juste avant les gros nuages noirs qui s’amoncellent poussés par le vent d’ouest. La fatigue est bien présente, faut reconnaître, on tire un peu la langue …