Week-end de marche en montagne, version 1

Nous sommes 14 randonneurs prêts à découvrir et profiter de la montagne enneigée dans les Pyrénées ! Direction le Gîte des Moulins d’Isaby à VILLELONGUE  où Jeanine nous attend avec un feu dans la cheminée pour un accueil très chaleureux. Et c’est autour de délicieuses crêpes

Huumm !

confectionnées par Sylvie que nous commençons la soirée.

Notre guide JULIEN nous avait bien signalé que la neige n’était pas au rendez-vous et que les chaussures montantes de rando et nos bâtons étaient les bienvenus.

Ce samedi, il vient nous rejoindre de bon matin et nous accompagne jusqu’à la Vallée de la Fruitière pour une montée au Lac d’Estom. Bien couverts au départ et sous un beau soleil toute la journée nous grimpons tranquillement ; nous ne verrons que quelques petites plaques de neige de-ci de-là, puis des zones gelées qui nous demandent d’être plus attentifs à la marche. Julien nous nomme les monts environnants : Pic d’Estom, Pic d’Estibe, Pic du Labas (tout enneigé face à nous), le Courounalas. Il nous parle d’un animal endémique de cette région et qui suscite bien des controverses : le desman appelé vulgairement le «rat-trompette» : mammifère et insectivore en voie de disparition.

L’hiver sans neige en montagne …

Nous déjeunons près du Lac d’Estom -1804 m- en grande partie gelé. Ensuite, c’est un demi-tour du Lac que Julien nous propose, pour digérer,  avec quelques passages plus délicats et enneigés qui lui permettront de tester nos capacités …

Retour tranquille aux voitures vers 16h30. La soirée se déroule gentiment, jeux et échanges après un délicieux repas.

Dimanche, direction le Mont de GEZ. Julien vient nous rejoindre avec une surprise, sa chienne OKA.  Nous apprécions beaucoup sa compagnie tout au long de la journée. C’est d’Argelès-Gazost que nous partons dans ce massif calcaire, anciennement vallée glacière et qui présente de multiples moraines.

Au loin par ce beau temps dégagé, on voit le Pic du Midi de Bigorre avec son antenne, Luz Ardiden, et le Petit Gabizos -2639m- que Julien nous signale avoir descendu à ski.

Arrêt en haut du Mont de GEZ (1097m) pour déjeuner. Oka fait l’animation.

Chemin faisant, en descendant, quelques fleurs bordent notre chemin : hépatique bleue, violette, potentille. C’est à 14h 50 que nous retrouvons les voitures : bien trop tôt pour arrêter la balade, aussi Julien nous propose de continuer jusqu’à Argelès, et tout de même 600 m de dénivelés dans la journée. Pour certains c’est bien assez. Tous, nous sommes ravis de cette seconde journée ensoleillée qui se termine par une soirée festive.

Voilà deux sorties complètement différentes quant aux paysages. Chacun revient ravi de ce séjour et pense déjà à l’année prochaine en espérant que la neige soit, cette fois, au rendez-vous …

par Laurence, pour le groupe

Les images ici !

Découverte …

Des skieurs à Fontaine le Comte ? Un entraînement à la diminution de l’enneigement hivernal ? Un exercice de renforcement musculaire ? Non non, rien de tout ça ! Juste une séance de découverte de l’usage des bâtons à ressort “Bungy Pump” proposée au groupe de marche nordique, ce matin-là.

Dans l’association “Au détour du Chemin”, on est curieux de toutes les pratiques de marche. Aujourd’hui, nous sommes invités à tester une nouvelle version de bâtons de marche. Alors, avant de s’élancer sur les chemins, un échauffement et quelques explications pratiques sur l’emploi des bâtons “Bungy Pump”, et en avant !

Le Bungy Pump est une nouvelle activité à la FFRandonnée avec un nouveau type de bâtons à ressorts, une variante plus tonique de la marche nordique.

C’est une discipline en plein essor  : sport loisir, fitness, forme, santé, cette nouvelle discipline allie tous les avantages que l’on peut rechercher en pratiquant une activité sportive.

« Elle améliore la posture des marcheurs, fait brûler plus de calories et sollicite presque tous les muscles du corps ! Cela reste une discipline sportive douce accessible à tout le monde, et qui a déjà conquis beaucoup de Français » – article “20 minutes”, d’après le site de la Fédération française de Randonnée.

On peut cliquer sur les images pour les agrandir.

Tours et détours sur les chemins d’Armorique

Notre traditionnelle rando de rentrée nous emmenait cette année faire le tour de la Presqu’île de Crozon.

Le premier rendez-vous pour la pause de midi était la vieille cité de Locronan, en Finistère. Ses ruelles pavées, ses vieilles façades de pierre ouvragée, son ambiance du XVIII è siècle et aucun poteau électrique – merci Mr Polanski qui les « effaça » pour son film « TESS  » ! Et pour goûter au « kouign aman », littéralement « gâteau au beurre », incomparable.

Après cette pause réconfortante, il restait à rejoindre notre camp de base central, un grand gîte à Argol.

Notre première découverte commence par le pied nord de la presqu’île : Roscanvel, au loin l’Île Longue et les installations qui abritent les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins.

Par les petits chemins creux, nous gagnons la Pointe des Espagnols, promontoire massif et élevé qui domine le Goulet et le port de Brest, en face. Nous allons cheminer le long de la côte en restant sur les hauteurs, parmi les nombreux vestiges des casemates allemandes disséminées sur ces pointes. Pique-nique au lieu le plus haut « face à la mer », un superbe point de vue où tutoyer les goélands !

La rando s’étire jusqu’au curieux fort militaire, puis aux ruines du Fort de la Fraternité (un symbole ?) par le GR 34 camouflé par les buissons épineux. Incroyable, au loin la silhouette d’un sous-marin nucléaire ! Belle journée chaude – hé oui, le temps est splendide – qui appelle à se désaltérer, tous réunis autour d’une bière réparatrice.

Ce deuxième jour, nous tournons le dos à la mer pour une journée autour du Menez Hom, la montagne locale, altitude 329m. Départ depuis le petit port de Trégarvan le long de l’Aulne. La montée sera progressive et à découvert sous le chaud soleil. Point de vue à 360 °. Pique-nique heureusement sous l’ombre des arbres et retour en version campagne bien verte. Au loin, une kyrielle de parapentes se remarque car ils restent élevés dans le ciel en profitant de quelques ascendances thermiques.

Au menu du soir, nous innovons avec un délicieux plat régional, le Kig ha Farz qui régalera toute l’assemblée ! Quelques femmes en coiffes locales se joignent à nous pour pousser la chansonnette … Continuer la lecture de « Tours et détours sur les chemins d’Armorique »

Marcher en Charentaises …

Un week-end de marches en charentaises (en options charentaises !)

Pour faire un bon week-end de marches sur la côte charentaise, vous prenez une bonne équipe d’amateurs menée par une bonne équipe d’organisateurs ; vous proposez cela au printemps et prenez l’option « beau temps et soleil » !

Ainsi ce dernier week-end d’avril, une trentaine de marcheurs d’« Au-Détour-Du-Chemin » prit la route vers Royan et la Charente Maritime, ses plages de sable fin et ses forêts côtières.

Pour ces 3 jours sportifs, nous retrouvons un coach familier, Thierry, qui endossera la triple casquette d’organisateur, de planificateur des circuits et de meneur de marche nordique !

Dans la forêt de la Coubre

Le pique-nique avalé, direction la Forêt de la Coubre autour de St Palais / St Augustin pour 2 randos parallèles, un groupe en marche nordique, sur 11 km sous le couvert des arbres et sur les multiples sentiers sablonneux qui quadrillent les bois. Sur leur trace, un second groupe a décidé de marcher sans bâtons. Conditions idéales, sans vent ni grosse chaleur ! Seul bémol, les moustiques nous surveillent de près !

Au soir, moment de détente en commun avant la nuitée en mobiles-home au camping local.

Réveil aux aurores le lendemain car cette fois, nous marcherons sur l’île d’Oléron. Après une approche via la campagne, les zones d’affinage des huîtres et le passage sur le pont avant les ralentissements habituels, cap sur les plages du sud, Saint Trojan et la Pointe de Gatseau.

Cette fois, au diable les sentiers, nous marchons sur la plage, face à l’océan, en profitant de la marée basse. On remonte les plages de la Giraudière puis des Allasins en fouinant coquillages (sans crustacés!) et en s’amusant des va-et-vient des gravelots à collier sur le nez des vagues qui viennent mourir sur le sable.

La Plage du Pertuis de Maumusson et ses déchets d’arbres

Une traversée de l’île nous ramène sur les chemins couverts. Il est 13 h 00, « quand est-ce qu’on mange ? ». C’est que le pique-nique du jour est tout bonnement exceptionnel : au menu, assiette composée d’huîtres et de crevettes accompagnée d’un verre de Pineau d’Oléron et de vin blanc tout aussi local, cépage « colombard » ! Le régal ! Dire que la pause dans une clairière mi-ombre mi-soleil fut agréable n’est pas exagéré … Pour Mehmet, « le petit bleu », ce fût même une première, ces huîtres !

La rando nous ramène sur la côte est, vers le Port des Salînes, avec une présentation des marais-salants emblématiques d’Europe et un retour par les bois avec alternance chaud soleil, et vent d’ouest frais à découvert.

Troisième jour déjà, le temps est moins enthousiasmant, couvert voire humide, et vent du large, froid. Ce matin, les inscrits à la marche aquatique se demandent s’ils ont fait le bon choix … L’autre option, marche libre sur le front de mer à Royan, café-croissants, doit être pas mal aussi !

Nous voilà au milieu de la Grande Conche rhabillés en pingouins et prêts à goûter l’eau. « 14 degrés » a prévenu l’animateur ! Ils sont 4 plus un animateur en formation, du groupe ROMACRoyan Marche Aquatique Côtière – à nous encadrer. Consignes, précautions, théorie … et, une fois échauffés, à l’eau !

Marche aquatique à Royan : même pas froid !

Cette heure de longe-côte va finalement ravir les quatorze participants ! Passées les premières dix minutes, le corps s’est habitué et on ne souffre pas de la température, nos combinaisons en néoprène ajustées permettant que la pellicule d’eau au contact du corps soit à 30° ! L’activité est physique, on pousse sur les jambes, on tire avec les bras, les exercices s’enchaînent en solo, à deux, en groupe ! On apprend même la technique de course en double où le deuxième a des mouvements parfaitement synchrones avec son meneur. En 30 secondes, vous êtes … rincé !

C’était un baptême pour le groupe des « sisters corsaires », les Sylvie-Kathy-Nathalie, toutes enchantées !

Et cette séance se termine par une collation bien chaude et quelques tranches de brioche vendéenne ! Le réconfort après l’effort ! Merci aux amis du club de Royan ! On vous invite à St Cyr pour une 2ème séance … ?

Une petite marche pour se remettre au pas et un gros pique-nique final, il est l’heure de se quitter. Salut les Charentaises, adieu Thierry ! N’oublie pas de guetter le vorace goéland et la tendre mouette rieuse cette fois !

Michel Q

XV, une montagne, de la neige !

XV à la montagne

Une équipe de rugby ? Un grand bourgogne qui titre 15° ? Non juste un groupe de copains du club qui aiment pratiquer les raquettes à neige. Certains sont même arrivés depuis le mercredi, histoire de s’échauffer un peu et tester la poudreuse.

Avec les 10 marcheurs qui arrivent le vendredi en début d’après midi, nous montons à la petite chapelle au-dessus des Moulins d’ISABY puis aux ruines du couvent un peu plus haut, soit environ 3 heures de marche afin de se mettre en jambes.

Dès samedi 11 février, nous avons beaucoup de plaisir à retrouver Damien, notre guide local, et direction le refuge de la Glère au dessus de Barèges.

La montée au-dessus de Barèges

Ce matin, ça pique ( – 7°) et nous démarrons à l’ombre. Bonnets, gants, doudoune, cache-nez, bandana, faut tout mettre. Nous commençons à grimper progressivement et découvrons que la neige est abondante bien qu’il n’ait pas neigé depuis le 27 janvier !

Le panorama s’élargit petit à petit, la vallée est magnifique. A plusieurs reprises nous apercevons des isards (présents seulement dans les Pyrénées), quelle agilité ! Et dire qu’ils sont encore chassés en dehors du parc national, limités à un nombre de bracelets certes, mais chassés quand même.

Après une bonne petite grimpette, le pique-nique dans la neige est le bienvenu. Tout le monde sort sa gamelle pour reprendre des forces. Cognac et génépi obligatoires en fin de repas et avec modération. Quel plaisir de manger là-haut, face à ces sommets, sous un soleil magnifique et à l’abri d’un gros rocher.

Tiens, nous avons un petit nouveau cette année, Mehmet, nous allons le prendre en photo. Sans aucune résistance, il s’est fait baptisé à grand renfort de boules de neige. L’année prochaine, il pourra en faire de même avec les débutants.

Après le repas, nous montons encore un peu pour admirer ce magnifique paysage car nous sommes à proximité de la réserve naturelle de Néouvielle.

Une chouette de Tengmalm (un rapace très rare dans les Pyrénées) s’amuse

Chouette de Tengmalm ~ d’après le site oiseaux.net

certainement à nous voir avancer laborieusement dans la neige ; son chant, un pou-pou-pou-pou doux et répétitif, nous accompagnera tout l’après-midi !

La descente vers Barèges est beaucoup plus fun avec quelques « culing » (descente sur les fesses dans la neige) au programme. L’arrivée est appréciée après 11,5 km de raquettes à neige, pas mal pour une première journée !

Soirée très réconfortante et conviviale, mais où irons-nous demain ?

Le dimanche 12 février, 8h45, Damien est ponctuel. Aujourd’hui nous grimperons au refuge d’Ilhéou et du lac éponyme. Super, certains d’entre nous connaissent bien pour y être passés en trek l’été.

C’est parti pour une belle journée de marche, il fait moins froid qu’hier, la montée est progressive, jusque-là tout va bien. Quelques petits passages techniques en devers s’annoncent. Damien sécurise les passages délicats, nous avons le droit à 5% de perte mais bon, si nous pouvions éviter … (humour !)

La neige devient plus poudreuse et la pente beaucoup plus raide à l’approche du lac, nous nous enfonçons, nous tombons sur les fesses, la fatigue commence à se faire sentir en cette fin de matinée, il est temps d’arriver, encore un dernier effort. Quelle récompense à l’arrivée, le lac d’Ilhéou est entièrement gelé, le cirque autour du lac est magnifique, le refuge à près de 2000 mètres nous attend pour un bon repas.

Il fait beau, très beau  même ; tous calés contre la bâtisse nous profitons de ce moment de détente, crème solaire, lunettes et casquette obligatoires car à cette altitude les rayons du soleil sont moins filtrés (dixit Jeaninne, notre logeuse du gîte “les Moulins d’Isaby”).

La descente s’effectue par le même sentier avec quelques variantes en fin de parcours dans une poudreuse suffisamment épaisse pour que tout le monde tombe en avant, en arrière ou se coince une raquette dans un trou (il est joueur, ce Damien !).

Quel beau week-end partagé à la montagne : temps magnifique, neige abondante, efforts physiques mais de bien belles rigolades !

Alors, XV à la neige OUI, une véritable équipe OUI, du bon vin à 15° OUI !

Thierry Beaudry

Quelques images qui défilent automatiquement :

Le demi tour du Cotentin

Randonnée sur le GR 223 – le Tour du Cotentin, du 14 au 26 mai 2022

En 2019, un premier groupe avait déjà randonné sur ce GR 223 le long du littoral de Normandie, sur la côte ouest. Deux années plus tard, nous voici prêts à poursuivre notre périple. Nous avons rejoint le lieu-dit Le Rozel, aux Pieux, avec la Malle Postale, après avoir laissé nos voitures au parking d’un camping de Pontorson.

Au programme, 11 étapes, de 18 à 30 km quotidiens, pour rejoindre au final le Mont Saint-Michel. Chaque soir un hébergement différent : campings, hôtels, chambres d’hôtes ou Centre de vacances. L’accueil y fut toujours agréable et chaleureux.

Pendant le Tour du Cotentin 2022

Le paysage, très différent de celui de notre 1ere édition, nous a permis de marcher dans les dunes, Coutainville, Hauteville, Les Mielles, sur des chemins sablonneux, de longer les digues, de contourner les havres, petits ports naturels, situés à l’embouchure d’un fleuve (St Germain sur Ay, Lessay, La Vanlée) pour accéder aux différents caps comme le cap de Carteret, la pointe du Banc, la pointe d’Agon ou la pointe rocheuse du Grouin, mais aussi de passer dans les prés salés chers aux moutons du même nom.

Les petits villages traversés ne manquent pas de caractère, avec beaucoup de rosiers et de rhododendrons aux couleurs flamboyantes. On n’oublie pas un arrêt au lavoir de la Mère-Denis à Barneville, où, entre nous, je n’y ferais pas ma lessive… Les marées basses en bord de plage étaient très appréciées pour tenter de ramasser quelques huîtres… Ou admirer les cabanes de plage si colorées sur la dune de Gouville.

Tour du Cotentin 2022 ~ Gouville

La première semaine se fit sous le soleil. Nous avons pu agréablement visiter la partie historique de Granville et le jardin de Christian Dior. Le temps changea ensuite et nous força à marcher sous une pluie fine  qui nous obligea à modifier notre circuit pour éviter un passage difficile, Carolles, un p’tit regret, même si nous avons retrouvé le GR en bord de falaise avec une surprise : au loin le Mont Saint-Michel ! Mais le chemin est encore long pour y arriver, 3 jours, soit pas moins de 60 km. Le ciel s’est découvert et nous avons rejoint Céaux après une très longue journée de rando. Très fatigués, nous avons repris des forces avec un petit verre de pommeau et la cuisine réparatrice de Michel.

Tour du Cotentin 2022

Notre dernière étape nous a conduit tranquillement sur les polders de bord de mer avec toujours le Mont Saint-Michel en point de mire, puis la piste verte à pied pour rejoindre Pontorson et notre camping du jour.

Nous ne pouvions arrêter là notre périple et nous nous devions de faire un aller-et-retour du Mont Saint Michel au rocher de Tombelaine, histoire de découvrir la baie avec un guide, temps couvert mais sans pluie.

Après 250 km dans les jambes, notre tour du Cotentin est maintenant terminé. Et pourquoi pas continuer par la Bretagne sur le GR34 ? Idée à retenir …?

par Marie-Té G