Rando RAQUETTES ~ 1ère partie

Mi mars, c’est le retour de notre traditionnelle rando pyrénéenne avec raquettes !
Première partie d’un compte-rendu à 4 mains :

C’est le privilège des amateurs de marche libérés de leurs obligations professionnelles que de partir dès le mercredi ! Ainsi, nous voici à pied d’œuvre sur place pour 2 jours de mise en jambe, en petit comité, dès le mercredi après-midi.

Le temps est doux mais les sommets nous appellent. Pour un premier jour, allons voir du côté de Barèges. Beaucoup de monde sur le parking avec les congés scolaires, mais nous devrions trouver quelques secteurs pour nos raquettes à neige.

On enfile, on capelle, on souque ! Et en avant !

Au début, on détonne entre skieurs et surfeurs qui viennent vers nous, et promeneurs marchant joyeusement en compagnie de gamins enthousiastes.

Un vallon ensoleillé nous inspire bientôt le long du ruisseau Dets Coubous. Là, nous ne gênerons pas les myriades de skieurs attirés vers le bas !

Sur la route vers le Tourmalet …

Direction vers le sud, face au soleil, il fait 14° et la crème solaire se fait indispensable.

Les conditions sont parfaites, et très vite, nous sommes les seuls à grimper vers la pente et, au loin, la barre des sommets, le pic de Néouvielle. Irons-nous jusque là-bas ?

Le corps s’allège quant le sac se remplit. On avance en tee-shirt, manches relevées.

Quel superbe paysage ! Et le plaisir de la marche apparaît majoré dans ces montagnes où on est les seuls ! Pas un bruit … Presque le monde entier pour nous … !

Dans une pente à 35% !

Pour notre deuxième journée, quelques échanges avec d’autres amateurs nous confirment d’aller sur les pentes de Luz-Ardiden.

Mini-petite station, connue des skieurs de randonnée et des groupes scolaires. La route communale vers le col du Lisey, enneigée en cette période, sert de piste-raquettes et nous fait monter doucement vers le sommet. Chaud, on ouvre largement nos vestes et quittons les bonnets ; les gants deviennent de trop.

Au col, par contre, on retrouve le vent froid : il s’agit de se couvrir sans attendre. Les estomacs crient, faut les satisfaire ! Un coin, à peu près à l’abri et permettant de s’asseoir fera l’affaire. Entourés par les jeunes du collège qui ont le même appétit que nous, nous sacrifions au deuxième plaisir de la rando…

Redescente tranquille en ajoutant une boucle supplémentaire dans les combes forestières à l’abri. Ciel de tableau surréaliste face à nous ! Quel temps, la météo nous réservera-t-elle pour la suite … ?

Effort en descente …


On devrait recevoir quelques nouvelles du gros de la troupe qui nous rejoindra pour les deux journées suivantes d’ici peu …

Michel Q