Retour sur notre sortie vers les sommets enneigés des Pyrénées, par Christophe
Le week-end des 10 et 11 mars 2017, 21 fondus (comme la neige ! ) de raquettes se sont retrouvés au cœur des vallées d’Argelès-Gazost pour pratiquer cette activité.
Le camp de base fut établi, comme tous les ans depuis 2014, au gîte de groupe des Moulins d’Isaby à Villelongue.
Le samedi matin, nous avons retrouvé Damien, notre accompagnateur préféré qui a bien voulu le temps d’un week-end abandonner sa jeune femme, sa petite fille – Lou !- et son célèbre cochon domestique pour nous encadrer, au plus grand bonheur de la gente féminine de notre groupe.
Cette année, compte tenu du nombre de pratiquants, Damien s’était adjoint la compagnie de Stéphane …. au plus grand bonheur de la gente féminine de notre groupe.
Et voilà le groupe ahanant, sous un soleil radieux et un ciel bleu azur, sur le plateau de Saugué en Direction du Col du Porteillou (2238 m). Le faible enneigement nous a obligé à prendre de l’altitude et nous commençâmes cette randonnée avec une vue plongeante sur le cirque de Gavarnie.
Après la pause de midi, deux groupes se sont formés : le premier randonna sur le plateau tandis que le second grimpa (et le mot est faible tant les derniers mètres furent raides) jusqu’au col pour découvrir une superbe vue sur la brèche de Roland et le Taillon.
Les 2 groupes se rejoignirent dans la descente pour un retour en douceur vers la vallée, sans oublier une traditionnelle photo immortalisant la première “sortie neige” des nouveaux-convaincus dans ce cadre unique !
La soirée au gîte fut excellente car, tels de grands sportifs que nous ne sommes pas, nous avons pu déguster apéritifs et vins que chacun avait amenés.
Le lendemain matin, frais et dispos (si si), nous retrouvions nos guides pour une virée dans la vallée de Toy au dessus de Barrèges. Sous un ciel plus menaçant mais sans grande précipitation, nous sommes partis pour une longue balade dans les sous-bois au cours de laquelle nos guides nous ont fait découvrir, faute de voir leurs auteurs, les épreintes d’ongulés, de lièvres et même des déjections de tétras lyre (encore appelés “coq de bruyère).
Le retour, tout en descente, se fit plus souvent sur les fesses que sur les pieds, en slalomant entre les arbres ; ce qui laissa à certains d’entre nous des courbatures aux fessiers autant qu’aux zygomatiques…..
De retour au gîte, chacun s’affaira pour s’en retourner vers Fontaine le Comte la tête pleine de souvenirs et la folle envie de revenir l’an prochain, mais pas sans avoir croqué une dernière tourte aux myrtilles et fait nos adieux à Stéphane et Damien ….. pour le plus grand malheur de la gente féminine de notre groupe …